Description
La place Henri IV à Vannes
Cette célèbre place de Vannes est aussi l’une des plus petites. Située dans le cœur historique de la partie médiévale de la ville, elle est incontournable.
Vannes, une ville fortifiée
Vannes a toujours été une ville convoitée. Longtemps sous la domination des Vénètes qui en firent leur capitale, elle a poursuivi son essor du temps des Romains. En effet, ceux-ci défirent les Vénètes en -56 et commencèrent à sécuriser la ville qui prit le nom de Darioritum.
Les premières fortifications préservèrent la colline du Méné, là ou sera construite la cathédrale, près de la future place. La ville devient évêché au Ve et continue son expansion. Entre le XIIe et XIIIe, elle s’affirme comme l’une des principales villes bretonnes. C’est au XVIe, lors de vastes travaux d’urbanismes, que la place est créée à son emplacement actuel.
La place Henri IV
A l’origine on y on pénétrait plus difficilement, car les accès étaient plus étroits. En effet, les constructions de l’époque étaient plus resserrées pour limiter le flux d’ennemis en cas d’invasion. Par contre, cela favorisait la propagation des flammes en cas d’incendies. Ce fut malheureusement le cas pour la place Brulée en 1844, de l’autre côté de la cathédrale. Son premier nom est place de Mein-Guèvr (place de la Pierre-aux-Chèvres).
À cette époque les constructions se faisaient avec des pans de bois. Certains éléments s’appelaient “colombe” ce qui a donné le nom de “maisons à colombages”. L’ossature en bois était alors considérée comme permettant de mieux stabiliser les maisons. Mais cela ne permettait pas d’avoir de grandes fenêtres.
Au fil du temps les fenêtres devinrent plus larges et il fallut modifier les structures et scier les pans. Ce qui fait, qu’avec le temps, certaines maisons, déstructurées, penchent légèrement. C’est le cas ici. Entre le XVIIe et le XIXe, par souci esthétique et sécuritaire les réglementations imposent de limiter ces colombages. Ce fut le donc cas pour certaines maisons de la place Henri IV qui se retrouvèrent recouvertes d’enduit.
A ses débuts, cette place était un lieu de rencontre et plusieurs notables y étaient établis. Il y avait un drapier, mais aussi le fameux Guillaume Le Roux, trésorier général de Bretagne. Elle trouva sa forme actuelle à la fin du XIXe lors d’une restructuration où elle prit le nom d’Henri IV. On ne sait pas réellement pourquoi car notre roi au panache blanc n’est jamais venu à Vannes ! À cette époque elle abritait un marché aux oiseaux.
On y pénètre dorénavant en venant des rues des Chanoines, de Saint-Pierre, d’Émile Burgault ou Saint-Salomon. Récemment restaurée avec ses pans apparents, elle est redevenue très belle et très touristique.
Pour en savoir plus :
Les visites organisées par l’Office de Tourisme .
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