Description
Le jardin des remparts de Vannes
Les remparts de Vannes font partie intégrante de l’histoire de la ville. Progressivement restaurés et classés depuis un siècle, ils abritent maintenant de magnifiques jardins à la française. Ils sont ainsi progressivement devenu l’un des emblèmes de la ville, à la fois lieu de promenade et de fête.
Les remparts protègent Vannes…
Vannes appartenait aux Vénètes jusqu’en -56 ou ils furent battus par les romains. Ceux-ci développèrent alors la ville sous le nom de Darioritum et la dotèrent de remparts. L’époque médiévale voit ainsi les fortifications évoluer et plus encore entre le XIIe et le XVe, ou l’enceinte fortifiée passe de 5 à 10 hectares. Le XIXe, avec l’arrivée du train et l’augmentation des carrioles, oblige alors à repenser l’ infrastructure des lieux. La municipalité décide donc d’ élargir les axes de circulations en détruisant d’anciens bâtiment, dont les remparts.
…et Vannes protège ses remparts !
Ainsi en 1911 c’est déjà un quart des remparts qui manquent! La rumeur de la destruction de la « porte prison » met en émois les Vannetais qui décident de s’organiser. L’Association des Amis de Vannes se créée et lance alors une grande collecte qui permet de racheter et sauver la porte. Celle-ci est finalement classée au MH dès 1912 et initie la protection du patrimoine de Vannes. Le reste de l’enceinte sera ainsi progressivement classé entre 1925 et 1958.
C’est en 1950 que seront créé les jardins à la française en remplacement d’une friche insalubre. En 1982 un vaste programme de mise en valeur est décidé et abouti à un partenariat avec le ministère de la culture. Vannes devient alors une des premières villes de France à bénéficier en 1985 du label Ville d’art et d’histoire .
Et sur notre affiche…
En premier plan, derrière les cerisiers en fleur, nous apercevons une partie du jardin. Celui-ci mesure15 000 m² et accueille 30000 fleurs. Aux beaux jours de nombreuses animations s’y déroulent. Citons le festival des jardiniers, des photos de mer, du livre ou de Jazz. En été s’y déroule également les fêtes costumées d’Arvor et leur célèbre spectacle pyrotechnique.
La première tour, à droite, est celle dite de la « Poudrière ». Datant du XVIIe, elle est réaménagée au XVe. Nous voyons ensuite la partie romaine des remparts. Derrière ceux-ci on distingue un bâtiment, il s’agit de l’hôtel de Robien. Il date du XVIIe et regroupe plusieurs corps de bâtiment dont les entrées sont intra-muros.
La deuxième tour, plus imposante, est celle du « Connétable ». Elle est construite au XVIIe lors d’agrandissement de la ville pour abriter son connétable. Partie intégrante des remparts, les 2 premiers étages abritaient des éléments défensifs et les 3 supérieurs étaient des logements. Après avoir servie de prison au XVIIIe elle fut achetée par des particuliers au XIXe et revendue à la mairie en 1975.
Pour en savoir plus :
Les visites organisées par l’Office de Tourisme .
La liste complète et l’histoire des bâtiments de l’enceinte sur Wikipédia.
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