Description
Rochefort-en-Terre, la Place du Puits (présentation et histoire)
Rochefort-en-Terre fait partie des incontournables du Morbihan depuis plus de cent ans. Les Français ne s’y sont pas trompés en l’élisant comme leur « village préféré » en 2016 lors d’un concours télévisé. Mais la commune fait également partie des « plus beaux villages de France ». Elle possède 4* au concours des Villages Fleuris et fût la 1ère à obtenir le label Petites Cités de Caractère®.
Rochefort, une citée de pierres
Après un prieuré au XIe, c’est un château qui se construit sur cet éperon rocheux. L’ensemble donne son nom à la ville, Rochefort. Celle-ci se développe au pied du château, puis autour, et connait son apogée entre le XVe et le XVIe.
Bien que la ville soit entourée de carrières de schiste et d’ardoise, les plus belles maisons sont partiellement en granit. L’utilisation de ces divers matériaux aux usages et techniques différentes explique la variété architecturale des lieux. La commune affirmera son ancrage terrien en 1892 en devenant Rochefort-En-Terre ou Roc’h-an-Argoed en breton.
Rochefort-en-Terre, une citée de fleurs
La destinée de Rochefort-en-Terre change en 1903 avec l’arrivée d’un peintre américain issu d’une riche famille, Alfred Klot . Celui-ci tombe amoureux de la ville et décide de s’y installer. En 1907, il rachète ce qu’il reste du château ou vivait Naïa, une sorcière érudite, dans les douves. Il fait reconstruire le château en 1925 avec ses propres plans d’inspiration néo-gothique. Pour cela, il utilise les pierres et ornements des ruines de celui de Keralio, à Theix-Noyalo. Le château est dorénavant propriété de la ville et héberge le « Naïa museum ». Ce musée, en hommage à la célèbre sorcière, promeut les arts de l’imaginaire et du fantastique.
Durant cette époque il fait venir ses amis peintres de Baltimore et de Paris. Ceux-ci rendent hommage à la ville par de nombreuses toiles et seront à l’origine des premiers hôtels et pensions. Pour rendre le bourg encore plus joli, Alfred Klot organise en 1907 un concours de balcon fleuri. Et, pour être sur du succès, il offre des boutures de géraniums à tous ceux qui possèdent une fenêtre !
Une ville touristique
C’est donc depuis le début du XXe que le tourisme est devenu progressivement la principale activité de la ville. Rochefort-en-Terre a ainsi initié de nombreux labels tant floraux que patrimoniaux. La tradition perdure, puisque depuis quelques années le bourg s’impose comme référence à Noël avec ses illuminations féériques.
Pour dynamiser la ville et étayer l’offre touristique, quelques artisans d’art ont été incités à s’installer. On aperçoit dorénavant une quinzaine d’échoppes arborant un fanion rouge au travers du cœur de la ville pour les signaler. Ces artistes travaillent les matières comme le fer, le cuir, l’encre, le fil ou le bois. On trouve également du nougat, du miel, du pain d’épices et quelques restaurants à fière allure.
La place du Puits
C’était autrefois la « Place des Halles », puis des « Vieilles Halles » lors du déménagement de celles-ci. Lorsque le puits fût mis en fonction au XVIe pour approvisionner la ville en eau, elle devint « Place du Puits ». Cette place regroupe un ensemble de maisons d’une grande diversité architecturale. La plus ancienne date de 1601et les autres s’échelonnent dans le même siècle avec des influences variées. On retrouve ainsi différents matériaux comme le schiste, le granit ou la pierre de taille. Certaines sont à la chaux et d’autres ont conservé leurs pans de bois. Il semblerait qu’elles aient été des dépendances du château et auraient servi à héberger les chanoines de la collégiale voisine.
Pour en savoir plus sur Rochefort-en-Terre :
Nos autres affiches sur les Petites Cités de Caractère®.
La présentation de Rochefort-en-Terre sur le site des Petites Cités de Caractère®.
Le site Rochefort-en-Terre Tourisme
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